about

« Plus qu’une passion, le graffiti est un mode de vie. Il influence tous les jours mon travail et la manière dont j’attaque un nouveau projet. Si la définition de départ paraît un peu fermée pour en faire une source d’inspiration quotidienne, la manière dont je le conçois ouvre des champs de créativité illimités.

Couleurs, mouvements, courbes, occupation de l’espace, dynamisme, travail en équipe… Tant de codes issus de cette culture qui peuvent devenir une formation tout aussi efficace qu’une école de dessin.


Le graffiti et la culture hip-hop font partie de ma vie et ont influencé mes choix professionnels et sociaux ces 20 dernières années. »


Enfant hyper-actif, le petit Esper ne se calme vraiment que lorsqu’il a la tête plongée dans ses couleurs...

C’est ainsi qu’il se dessine une belle enfance, un crayon à la main.

Il découvre le graffiti fin 1996 et se dirige naturellement vers le tag et la lettre. Sa curiosité pour l’image et toutes les formes d’art le mène sur les bancs de l’ESAT en formation graphique. Il y rencontre Raphe, et ensemble, ils montent un collectif d’artistes pour peindre de grands murs, dans un soucis de cohérence graphique.


Le groupe est ainsi baptisé Haut En Couleur (HEC)…

Passionné de bandes dessinées et d’animés, il se met à la réalisation de personnages et décors, ce qui lui permet d’être polyvalent sur les murs. Il mène en parallèle son travail de directeur de création, dans la communication visuelle et événementielle.

Fruit de la recherche d’une combinaison parfaite entre ses lettrages et ses personnages, il crée ses Pin-ups Urbaines dont les cheveux reprennent les formes calligraphiques de ses lettres.

Il décline ces compositions de femmes à la coiffure calligraphiée sur tout type de supports, numériques et physiques, qu’il expose aussi bien en galerie que sur les murs des villes.


« Si je devais donner une définition graphique de la femme et de la lettre calli-graffée, je répondrais sans hésitation : LA COURBE !

Il faut savoir arrondir les angles, pour les comprendre et danser avec elles, quand on a trouvé la bonne musique. »